Cinq danseurs, 3 femmes et 2 hommes, noyau dur de cette fresque chorégraphique.
Un plateau nu où les danses sont, au fil des scènes, motrices et vectrices d’un voyage intemporel, confrontant les énergies parfois harmonieuses, parfois antagonistes.
Une partition musicale riche en rythme, faisant cohabiter les sonorités du présent avec celles du passé.
Des costumes étoffés, de grandes jupes où les arrondis rappelleront le mouvement sphérique du cercle, retenues à la taille. Tissus blanc teinté à certains endroits et relié par des lignes qui rappellent la trace. Chaussés ou non, les pieds au sol auront un rôle rythmique où les pas, tout en rebond, scanderont les déplacements.
Une partie participative possible (à développer avec les partenaires en fonction de leur réalité) : Mise en place d’un processus de transmission qui puisse permettre l’intégration de personnes extérieures sur une partie du projet. L’idée en tournée, serait de pouvoir proposer la participation à un groupe, choisi par les structures d’accueil, en lien avec la compagnie, via des rencontres sous forme de stages, d’ateliers hebdomadaires pendant une ou plusieurs périodes déterminées.
Egalement transposable en espace extérieur (hors boite noire), en fonction des désirs et possibilités.
Une production de Parcours asbl, en coproduction avec Charleroi danse, Centre Chorégraphique de Wallonie- Bruxelles (BE).
En partenariat avec la Marlagne, Centre Culturel Marcel Hicter (BE) et La Manufacture à Aurillac (FR).
Danser, se mettre en rond, être accompagné, jouir de moments où le rire, l’énergie les sons, les corps se mêlent pour partager un temps de danse, un temps d’émotion. Et pourquoi pas, agrandir le cercle !
Zuriñe Banevente – danseuse
Traduit du basque : Nous trouvons des étoiles sur notre chemin. Leurs poussières entre nos mains. La route est à nous, lumineuse et calme. Pas de peur, il n’y a rien à faire. Mon âme dans la mer, une mer sans fin. Devenir la mer.
Langue originale: Gure bideetan aurkitzen ditugu izarrak.Haien hautsa eskuen artean mugituz, alde batera eta bestera.Bidea gurea da, disdiratsua eta lasaia. ez dago beldurrik, ezer egin beharrik.
Nire arima soilik,itsasoan murgilduz. itsaso amaiezina. Ni itsasoa bihurtuz. Izarrak nire barnean.
Ni, izara.
Milton Paulo – danseur
Je suis périphérie et centre en même temps. Ca tourne dans la colonne. Ca circule dans mes os. Sa tête dans ma main. Je la vois tomber dans la terre humide. On tient le monde dans nos mains.
Anne-Cécile Chane-Tune – danseuse
Une ronde est un paradoxe en soi. Elle nous limite comme nous invite au dépassement physique, mental et émotionnel.
Elle nous convie au lâcher prise dans le chaos et le trouble, par la célébration d’une danse individuelle ou en groupe.
Cette danse où nous n’en connaissons jamais la fin, nous amène vers l’ abandon du peu, du beaucoup, du pas assez, de l’énormément. Elle est traversée par cette joie primaire et essentielle du vivre ensemble tous en rond, accrochés ou non.
Jérôme d’Orso – danseur
Dans ronde, on est très respectueux de la tradition. Tellement, qu’on se permet de tout faire avec, les mélanges, les anecdotes, les à-côtés du bal populaire. En trois pas et deux, on s’en vient de l’Auvergne pour aller en Grèce. Et sur la route, on y met nos préoccupations physiologiques personnelles.
On y découvre, à la fois la grande sagesse contenue dans les pas traditionnels, et aussi les carcans sociaux qui se reflètent dans les jeux de genres, de postures, de positions.
Giulia Piana – danseuse
Danser en rond est une des formes les plus anciennes de nos sociétés.
Elles nous rappellent nos origines, où l’humain se rassemblait en dansant ensemble dès la préhistoire.
Danser en cercle, c’est comme l’image de nous-même reflétée dans l’autre. Danser ensemble demande de la patience et de la confiance.