Racines

Anne-Cécile Chane-Tune, concept, chorégraphie, interprétation

 

« Née à l’Île de la Réunion en 1981, Anne-Cécile Chane-Tune se découvre un amour pour la danse à l’âge de 14 ans et décide de s’exiler vers l’Europe, pour approfondir ses connaissances dans le milieu artistique et chorégraphique.

Danseuse, interprète, chorégraphe, chercheuse et pédagogue, elle est formée en danse classique et contemporaine au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon et poursuit ses études via la formation Passerelles à Genval en Belgique. Elle débute sa carrière à l’âge de 20 ans, reste basée à Bruxelles et traverse les pays du monde via diverses créations et productions, belges et françaises.

Ses rencontres artistiques, pédagogiques et quotidiennes l’orientent vers une recherche poussée sur le champ du mouvement. Elle s’allie d’abord en tant qu’interprète mais également chorégraphe au Collectif en Transit, concentrant son travail autour de la danse dans l’espace urbain et du processus créatif en commun. Celui-ci lui offre notamment l’opportunité de mettre en scène « Ce que vous verrez » pour le KVS. Elle intègre et participe au développement du réseau international de recherche Axis Syllabus, qui se concentre sur l’enrichissement de connaissances scientifiques, mises en relation au mouvement du corps humain, ainsi qu’à la question de sa transmission. C’est dans ce contexte qu’elle crée ses premiers solos Capular (Earth Dance, Massachusetts) et At the exit of the cave (Outokumpu, Finlande).

Sur les routes depuis 15 ans, entre créations, tournées et pédagogie, elle est en recherche permanente de nourriture artistique et intellectuelle dans le but d’élargir et d’affiner sa perception, sa vision et ses connaissances de l’art de la danse. Elle est sensible au corps dans sa plasticité, son humanité et comme témoin du monde moderne, face aux découvertes et aux inconnues.

Pour résumer ses projets phares :

« Anne-Cécile Chane-Tune a eu du Blush de Wim Vandekeybus comme du Pellis (Thibaud Le Maguer), est passée au Gadget Study et aux Mariés de Mattéo Moles pour ensuite se poser « A l’Ombre des Arbres » et tourner en « Spirale » de Félicette Chazerand. Elle rencontre Lisa et Traverse le monde avec la compagnie Arcosm, s’investit dans les recherches collectives via l’Axis Syllabus en restant en permanence avec le collectif En Transit… en tant qu’interprète-chorégraphe.

Elle assiste Frey Faust comme pédagogue et artiste chorégraphe. Poursuivant sa carrière, elle rencontre l’artiste plasticienne Miet Warlop, interprète les projets Leaves of Grass de Bud Blumenthal, Meta et Sirènes d’Elodie Paternostre (vidéo- danse), retrouve la compagnie Arcosm de Thomas Guerry et Camille Rocailleux pour sa nouvelle création Subliminal.

Grâce à Félicette Chazerand, elle continue à rendre les « Corps Confiants » sur scène et interprète une « rOnde » à la biennale de Charleroi et Noël au Théâtre. Elle intègre le travail de HIVE pour Pietro Marullo, artiste associé des Halles de Schaerbeek. Elle crée Racines au Théâtre Marni (D-Festival), avec le soutien de la FWB (Service de la Danse), qui partira en tournée en Belgique et sur l’Île de la Réunion. Elle est invitée en tant que chorégraphe à guider les comédiens du projet théâtral « La Ronde Flamboyante » mis en scène par la Compagnie MAPS au Théâtre de Liège. Elle devient assistante chorégraphique de Félicette Chazerand pour le projet « Petite ronde ».

Avec ALONE/ALL ONE, elle entamera sa deuxième recherche personnelle, née durant le confinement par le biais de Il Respiro del Arte (Gènes), et tend ainsi à faire émerger sa propre esthétique chorégraphique. »

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